Toujours marqué par le départ de Lionel Messi au terme de son contrat pour le Paris Saint-Germain l’été dernier, le président du FC Barcelone Joan Laporta souhaite faire revenir l’Argentin pour la fin de sa carrière. Et le patron des Blaugrana semble déterminé sur ce dossier.
Il ne s’agit pas d’un secret, Lionel Messi ne devait initialement pas quitter le FC Barcelone l’été dernier. En fin de contrat, l’international argentin disposait d’un accord avec le président Joan Laporta pour prolonger avec les Blaugrana. Mais en raison des problèmes financiers du club catalan, l’attaquant n’a pas été en mesure de signer ce deal et a finalement rejoint le Paris Saint-Germain. Laporta a «une dette morale» envers Messi Un an plus tard, le vice-champion d’Espagne en titre n’a pas tourné la page avec le joueur de 35 ans. Ces dernières semaines, Laporta et Ansu Fati ont ouvertement évoqué un retour de Messi à Barcelone. Et devant les médias à New York, le patron catalan en a rajouté une couche. «Le passage de Messi au Barça ne s’est pas terminé comme nous le souhaitions tous, son départ a été conditionné par des questions économiques et nous lui devons une dette morale», a-t-il assuré. «Nous aimerions que la fin de sa carrière se fasse avec le maillot du Barça et qu’il soit applaudi sur tous les terrains. C’est une aspiration que j’ai. Rien n’a été dit (avec l’entourage de Messi, ndlr). Je suis co-responsable de la fin de sa carrière et j’aimerais que cela se produise», a précisé le dirigeant barcelonais. Une approche dans quelques mois ?
A l’image d’un mercato XXL cet été, le Barça a retrouvé des couleurs sur le plan financier grâce à plusieurs deals commerciaux. Et revigoré, le club catalan a donc le projet de rapatrier le natif de Rosario. En fin de contrat en juin 2023 avec le PSG, Messi a de grandes chances d’être approché par Laporta dès janvier en vue d’une arrivée libre. Ainsi, on comprend pourquoi Paris cherche à se protéger en discutant avec le clan du Sud-Américain pour activer dès maintenant son option jusqu’en juin 2024… Car la menace Barcelone semble réelle et sérieuse.
